Ionisation de l’air : comment ça marche ?
Ionisation de l’air : Cette technique s’appuie sur le phénomène d’attraction électrostatique pour purifier l’air de ses particules les plus nocives. Explication.
Un avis publié le 21 juin dernier par l’Académie des Sciences préconisait le déploiement d’une stratégie globale de ventilation dans tous les établissements scolaires. Cet avis a pour but d’y réduire le risque de contamination à la Covid-19 et enrayer le principal mode de propagation du virus, par voie dite aéroportée (sous forme de micro-gouttelettes émises lors de la respiration ou d’une toux).
Ionisation de l’air : Piéger les particules indésirables
Dans le même document, l’institution recommandait l’utilisation de détecteurs de CO2 pour mesurer l’efficacité du renouvellement d’air à l’intérieur des salles de cours, un espace généralement soumis à de fortes densités humaines, sources de promiscuité entre les élèves. Une proposition qui venait confirmer celle, formulée moins d’un mois plus tôt (27 mai 2021) par le Haut Conseil de Santé Publique -HCSP -, lequel ajoutait que le recours à des purificateurs d’air devait, le cas échéant, venir compenser une ventilation « insuffisante ».
Rappelons que ces appareils, parfois couplés aux VMC, jouent un rôle d’assainissement via un système de filtrage capable d’éliminer les particules les plus polluantes en suspension dans l’air.
Certains modèles emploient une technologie particulière qui repose sur un phénomène physique bien connue des spécialistes : l’ionisation. Son principe ? Neutraliser par une réaction électrique – imperceptible à l’œil et à l’oreille – les gaz nocifs, substances allergènes, germes microbiens et autres vapeurs toxiques (dioxine, formaldéhyde…) qui stagnent à l’intérieur d’une pièce, pour mieux les « aspirer » (et donc de les évacuer).
Ionisation de l’air : Un purificateur d’air sans ozone
Afin d’atteindre cet objectif, le système exploite l’une des lois universelles de l’électricité statique, celle de l’attraction des charges opposées (négatives et positives). Un appareil tel que le Brink Pure Induct fonctionne sur ce modèle : l’ionisation qu’il génère permet, par transfert d’énergie (ou d’électrons), de concentrer les éléments nuisibles en grosses particules, puis de les piéger dans son filtre. Précision : complémentaire de la ventilation, le Brink Pure Induct s’installe dans la gaine pour VMC double flux qui transporte l’air neuf vers le logement.
Gros avantage par rapport à d’autres ionisateurs « ancienne génération » : il ne produit pas d’ozone et dispose d’un filtre spécifique qui garantit une efficacité durable et une économie sur les coûts de remplacement (il s’encrasse moins rapidement que d’autres modèles et retient en amont les particules primaires les plus fines captées dans l’air).